Toi, qui abreuves les cœurs
Toi, qui abreuves les cœurs à même
le verre de l’échanson, abreuve-moi le cœur,
Afin que je voie mon Bien- Aimé, que je Le voie d’un œil limpide ;
Voilà ce qu’il me faut pour guérir.
Espérance des âmes (en détresse !)
Viatique des esprits ! Lumières des yeux,
Quand je Te vois, ô ! mon amour, je me repose et le voile se lève.
Remplis les tasses rapidement, mais doucement et tends-moi tes mains, que je boive !
Je suis l’amoureux perplexe dont le cœur erre à cause de Toi ;
et je ne vois rien d’autre que Toi ;
ô ! Lumière des regards,
ô ! Toi dont la proximité grandit.
Toute manifestation contient une lampe dans la niche de l’éloignement.
Tu apparais dans chaque chose ; n’es-tu pas le Souverain des mondes ?