Laissez-moi susurrer mon amour à mon Bienaimé !
Ne me blâmez pas ! Car, me blâmer est un péché.
Éperdument amoureux, je suis ; cessez alors de me blâmer,
Par la coupe de l’amour et de passion, j’ai été abreuvé
Comment blâmer celui qui, comme moi,
Par l’amour du Prophète était chagriné, dans l’émoi.
De l’amour de Médine, mon cœur est épris
Il s’est enflammé par l’amour du meilleur des créatures.
La boisson se bonifie, le voile s’affine,
Le discours s’agrémente par la plus belle des paroles
Da‘ūnī Da‘ūnī uanjī ḥabībī
Wa lā ta‘dhilūnī faـ ‘adhlī ḥarām
wa kufū malāmī faـ’innī mub
suqītu biـkā’si l-hawā wa- l-gharām
wa man kāna mithlī muwaـnaaـā wa muḍnā
fī ḥubbi l-raasūli lidhā lā yulām
fu’ādī biـḥubbi l-madīnati hā’im
wa qalbī tawalla‘ biـkhayri l-anām
wa rāqa shsharābu wa raqqa lـḥijābu
wa ṭāba l-khiṭābu bi-khayri kalām