Nous sommes des gens qui n’ont cure des reproches ;
Quand nous taisons notre amour, c’est la passion qui le divulgue.
Ne me reproche rien ô ! mon censeur
Je suis un serviteur asservi par un maître généreux ; Ne réprimande pas l’esclave de l’amour, quant à ses transports quant à ses troubles quant aux feux qui le brûlent :Tes reproches , en réalité, ne font que fortifier les amoureux dans leur élans ; oh ! comme l’oubli est loin des gens de la passion !
Car , dans leur cœur , loge la nostalgie du bien-aimé ; chaque fois que l’amoureux se souvient de lui, ses feux s’aiguisent
Toi, es amoureux , attise ton amour ;
N’oublie pas l’objet de ta passion, afin d’atteindre ton but.
Et puis éteins-toi , absente-toi de tous les hommes, afin de contempler sa beauté, Qui n’as pas de prix tant elle est précieuse.
Dirige-toi vers ce que tu désire, avec une volonté sincère, sans jamais défaillir.
Et patientez, ô ! vous ! faites patienter, tenez bon, évitez la discorde que sèment les gens vils.
Eh !oui ! le paradis est entouré de bien des contraintes ;