Ô Tarîqa Madaniyya ! Comment t’exprimer ma gratitude ?
Voilà qu’une réunion hebdomadaire se termine et voilà que mon cœur s’est à nouveau embrasé et un peu plus poli, mais à l’opposé mon pauvre être, lui, s’est effacé.
Ô Sidi Cheikh, toi qui est mon guide, mon maître et mon indispensable jusqu’à ma mort, veuillez m’autoriser cet essai. Je veux simplement essayer d’exprimer un petit peu mon ressenti parce que désormais, je n’aspire plus qu’à m’éteindre à l’ombre de tes enseignements.
Chaque rencontre est un don, une consécration, un retour à la source. Vérité sur vérité nous submergent toujours davantage et un peu plus.
Pureté infinie et pureté incomparable s’y entremêlent. Et rien d’étonnant, puisque à l’unissons, nous retrouvons les gens d’Allah qui psalmodient les paroles divines, agissent conformément à la plus honorables des voies Mohammadiennes et ne cessent de tenter de faire rayonner les plus hautes et nobles vertus qu’ils ont acquises lors des assises précédentes.
Ô mon Cheikh ! Vous nous dites que « la voie du tassaouf (soufie) a un commencement et une fin. Que son commencement n’est autre l’observance des obligations rituelles, l’accomplissement, dans la mesure du possible, des actes surérogatoires et l’embellissement par les nobles caractères. Quant à sa fin, c’est connaître véritablement Allah, Exalté soit-Il, arriver à sa Présence sacrée, jouir des délices de Son Intimité et quitter le monde sensible. « Et c’est vers ton Seigneur qu’est l’Aboutissement final »
En quête de paix, de sincérité et de pureté depuis ce vivant j’ai cheminé, j’ai vu et pratiqué. Aujourd’hui, cet enseignement qui reflète en somme l’esprit MADANI vient magnifiquement bousculer ma vision et répondre à toutes mes attentes. Le cours de ma vie a changé.
C’est pourquoi, je peux dire aujourd’hui que mon vœu a été exaucé. Alors je n’attends plus, je ne cherche plus ailleurs, car je suis définitivement parti vers Al-Ahad (l’Unique).
Chers frères et sœurs !
Chers vous tous !
Laissez-moi !
Laissez-moi en compagnie de celui qui m’aide à me discipliner. Ce n’est pas un adieu mais plutôt une résurrection, une nouvelle naissance ou un renouveau dans tous mon être, mon état d’âme et dans toutes mes résolutions de vies.
Je dis et j’affirme ainsi que je suis celui qui se tient debout devant le seuil de la porte du Vrai.
Cette porte est constituée de pardon, d’humilité, de savoir-vivre mais aussi d’espoir ressenti et vécu, d’engouement pour son frère jusqu’au sacrifice et puis vient enfin la structure même de se bâton mobile qui est l’amour sincère.
Tous ensembles, nous ne formons qu’un seul corps derrière notre Maître spirituel qui nous éclaire la voie.
Ô Sidi Cheikh !
Un regard pur et sincère posé sur vous est un rapprochement certain vers le Divin.
sidi Moustapha
Lyon.