Invocations
Etant acte d’adoration, les invocations ont été transmises de père en fils. Elles font partie de ces joyeux que l’on doit offrir à nos proches. Ainsi fit le Prophète (sallâ Allah alayhi wa-sallam) avec son bienaimé et Compagnon sayyidunâ Abu Bakr al-Siddîq (radiya Allah ‘anhu). Ce dernier fit de même avec sa fille Aicha (radiya Allah anha).
Al-Bazzâr, al-Hâkim et al-Bayhaqî ont rapporté, dans le chapitre des invocations, que Aicha (radiya Allah anha) dit : « Un jour, mon père [sayyidunâ Abu Bakr al-Siddîq radiya Allah anhu] me dit :
- Veux-tu que je t’apprenne une invocation que le Prophète (sallâ Allah alayhi wa-sallam) m’avait apprise. Jésus l’apprenait à ses apôtres. Ton fardeau ait été tel la montagne d’Ouhoud, Allah t’en soulagera.
- Oui ! Répondis-je.
- Abou Bakr ajouta : « dis:
Ô Dieu !
Ô ! Toi qui soulage la tristesse, qui dissipe le mal.
Ô ! Toi qui exauce ceux qui T’invoquent dans la nécessité.
Ô ! Toi, le Tout- miséricorde, le Miséricordieux dans ce bas-monde et à l’au-delà.
Il n’y a que Toi pour me faire miséricorde
Fais-moi miséricorde par laquelle je me suffis à Toi, non aux autres.
Transcription :
« Allāhumma fārija l-hammi, kāshifa l-ghammi, mujība da`wati
l-muḍṭarrīna, raḥmāna d-dunyā wa-l-ākhirati wa- raḥīmahumā,
anta tarḥamunī, fa-rḥamnī raḥmatan tughnīnī bi-hā `amman siwāka ».